4-Insecticide toxique pulvérisé dans notre écosystème

Il y a deux semaines,

j'ai zappé par hasard sur la chaine de télé qui rend les cerveaux disponibles pour le cola et je suis tombé sur un sujet qui m'avait un peu inquiétée.

On pulvérisait un engrais dans la région parisienne pour lutter contre la chrysomèle du maïs. Son nom latin est Diabrotica virgifera et il appartient à la famille des Chrysomélidés.
C' est un insecte d’environ 7 mm, de l’ordre des coléoptères. Il ne présente aucun danger pour l'homme et pour les animaux. Ses larves se nourrissent des racines du maïs.

Plus exactement, en Aout et Septembre 2005, 25OOO litres d'un neurotoxique, pertubateur de système hormonal, ont et seront balancées dans l'écosystème.

Il s'agit d'un insecticide, Décis Expert®. Il est à base de DELTAMETHRINE. Cet actif est classé toxique pour les espèces vivantes. Dans la logique d'agriculture productiviste, basée sur des critères strictement économiques, dont on voit de plus en plus les effets pervers, il est à se demander pourquoi sacrifier la santé du plus grand nombre au profit du porte-monaie de quelques uns. Notament, lorsque l'on sait que la chrysomèle fait partie de ce qu'on appelle le phénomène d'invasion biologique. Cet insecte vient d'Amérique centrale et a été propagée en raison du non respect de règles séculaires en matière d'agriculture dont la principale est : la Rotation des cultures. Nombres de professionnels tirent la sonnette d'arlame sur la monoculture du maïs qui accroît l'epandage d'engrais, de pesticides et l'empoisonnement des eaux, des plantes et de l'écosystème.

(...) pour François Veillerette
le seul moyen efficace et sans danger de lutter contre la chrysomèle, c'est de bannir la monoculture de maïs et de pratiquer la rotation des cultures : «En remplaçant le maïs, par le blé par exemple, l'année suivante, on empêche les larves de chrysomèle de se nourrir, et l'insecte dépérit.» Source: libération

Jusqu'à quand cette politique d'autruche qui méprise la santé du plus grand nombre?




Image de la crysomèle